Une autre «citadelle» sud-américaine du front polisario est sur le point de tomber, après le départ du dictateur bolivien, Evo Morales, qui, acculé par son peuple, voire la police et l’armée, a dû jeter l’éponge dans la soirée du dimanche 10 novembre 2019.
Le satrape de La Paz, capitale de la république de Bolivie, a été forcé à rendre le tablier, après trois semaines de vive contestation populaire soutenue par l’armée et la police contre sa «réélection» à un quatrième mandat très controversé.
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Morales détenait en effet le record de longévité ininterrompue à la magistrature suprême de ce pays d’Amérique du Sud, enclavé et entouré par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou, lesquels soutiennent le Maroc dans sa défense de son intégrité territoriale. Il faisait ainsi figure d'exception dans son voisinage proche, véritablement acquis à la position marocaine.
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Élu à la présidence de la Bolivie sur un programme «révolutionnaire» en 2006, Evo Morales a, depuis, accentué le soutien de son pays au front séparatiste du polisario, dont les délégués étaient accueillis avec les honneurs dus à de réels «ambassadeurs», sans compter les accointances du désormais ex-maître de La Paz avec le chef du polisario, Brahim Ghali, dont il était «un grand pote»!
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Maintenant, la question est de savoir si le départ du «socialiste» Morales va ouvrir la voie à l’avènement de la droite bolivienne. Un espoir d'autant plus permis que le peuple bolivien veut vite tourner la page Morales, comptable d'avoir galvaudé le peu de "sympathie" que les Boliviens avaient pour les socialistes.