Sous le titre "Les sécessionnistes ittihadis enterrrent l'Alternative démocratique", Assabah nous apprend dans son édition de ce week-end des 2 et 3 avril que le projet de création du nouveau parti politique de renouveau USFPIste qu'avait voulu créér feu Ahmed Zaidi et son mentor Abdelaali Doumou- ne serait plus qu'un mirage.Selon le journal, "trois des leaders de ce courant contestataire s'apprêteraient à rejoindre fin mars les rangs du PPS". Il s'agirait du député Abdelaali Doumou qui aspirait devenir le premier président du "Parti Alternative démocratique", nouvelle version moderniste de l'USFP, et de son confrère Mohamed Hamani , un autre député USFPiste.
A ces deux contestataires "soupçonnés" de vouloir rejoindre le PPS, s'est joint, et c'est une surprise, Souad Zaidi, la fille de feu Ahmed Zaidi. D'autres militants de ce courant souhaiteraient aussi intégrer le PPS. On y trouve ainsi le fils aîné de feu Ahmed Zaidi, Said qui semble vouloir sauvegarder le fief électoral socialiste de son défunt père à Bouznika en se présentant aux élections législatives du 7 octobre.
Selon Assabah, Tarik Kabajj, l'ancien maire d'Agadir qui était pressenti pour jouer les premiers rôles au sein du parti mort-né "Alternative démocratique" ne sait plus quelle direction politique prendre. Le projet de création du parti "Alternative démocratique" a buté, selon les observateurs, sur des divergences liées à la désignation du leader qui devait prendre en charge cette "aventure politique".
Le nom d'Ahmed Rida Chami, autre compagnon de feu Ahmed Zaidi, avait été aussi évoqué pour jouer un premier rôle à la tête de ce mouvement réformateur, à l'instar de Mohamed Karam, l'ex-coordinateur de ce courant. "Le rêve de création d'un parti de renouveau socialiste qui devait marginaliser Driss Lachgar n'a pas pu se réaliser à la grande déception de 1.200 militants USFPistes dont 70% sont des hauts cadres", a conclu le quotidien casablancais.