Renvoi au 29 juin prochain, pour une nouvelle audience du procès de Abdelali Hamieddine, impliqué dans l’assassinat en 1993, dans le campus de l'université de Fès, de Benaissa Aït El Jid, un étudiant d'extrême-gauche. Membre de la Chambre des conseillers, dirigeant de premier plan du PJD, Abdelali Hamieddine est poursuivi pour "complicité d’homicide volontaire".
La décision de réouverture de ce dossier avait été décidée par un juge d’instruction, après l’apparition de nouveaux éléments, et les révélations de l'unique témoin de cet assassinat, Khaddioui El Khammar.
Sur place, Le360 a pu constater que cet énième report a été décidé par le juge près la Cour d’appel de Fès, à cause de l’absence d’un magistrat de la Cour, appelé à se faire vacciner contre le Covid-19. De ce fait, l’audience de ce mardi n’aura finalement duré que quelques minutes.
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Cette nouvelle audience a de nouveau été marquée par la présence sur les lieux de plusieurs membres de la famille Aït El Jid, ainsi que de certains de ses anciens camarades et d'étudiants de la même mouvance.
Face à eux, des militants du mouvement de la jeunesse du PJD, ont voulu, par leur nombre conséquent, faire une véritable démonstration de force, comme ils en ont pris l'habitude depuis la réouverture de cette affaire.
