"C'est une campagne de mensonges et d'informations erronées diligentée par des médias français hostiles au Royaume, parce que le Maroc a désormais son mot à dire dans le continent africain, notamment au niveau des dossiers importants de la Libye, du Mali et du Sahara", a souligné ce professeur des études africaines à l'Université Mohammed V de Rabat.
Pour cet expert, "le Maroc inquiète ces parties car il n'est plus ce petit mur". "Ces campagnes ont été orchestrées, selon Moussaoui Ajlaoui, aussi pour venir en aide au régime algérien, essoufflé, et pour permettre à la France de préserver ses intérêts en Libye et dans la région du Sahel".
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Le régime militaire algérien, à en croire ce politologue, est "complice dans cette vague d'hostilité à l'encontre du Royaume". Il est complice, car "il joue toutes les cartes". "
Sa position anti-marocaine est à la fois "stratégique et politique", estime le chercheur, qui s'étonne de voir Alger qualifier "les médias français auteurs de la campagne de dénigrement contre le Maroc de médias d'obédience et de renommée internationales".
"Comment Alger peut-elle employer ces qualificatifs, elle qui a expulsé des journalistes de ces médias et [récemment] fermé leur bureau [dans la capitale algérienne]?", s'est étonné le politologue, pour lequel il ne fait aucun doute qu'"il s'agit d'une mascarade". Moussaoui Ajlaoui rappelle, à cet égard, la décision du gouvernement marocain de porter plainte devant les tribunaux à Rabat et Paris.