A l'instar d'Aziz Akhnnouch, tous les membres du bureau politique qui se sont relayé à la tribune, à l'occasion de la tenue de la 3e édition de l'université d'été des jeunes indépendants (20/21 septembre), ont tiré à boulets rouges sur l'islamisme radical, celui-ci voulant, selon eux, «barrer la route du Maroc vers la modernité, le progrès et la prospérité».
Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a juré que ni lui, en personne, ni le parti ne cèderont face aux discours islamistes.
«Au contraire, je resterai debout jusqu'à la victoire», a-t-il affirmé sous les applaudissements nourris des 5.000 jeunes regroupés dans un stade de la ville.
Akhannouch a en outre appelé les jeunes à adhérer à la politique et à ne pas laisser le champ vide aux marchands du désespoir. Il a promis que si le RNI gagne les élections, il formera «un gouvernement composé uniquement de jeunes compétences».
«Vous êtes l'avenir du Maroc, le RNI vous promet une vie digne avec de l'emploi, de la santé, l'éducation...», a-t-il affirmé avant de s'en prendre au PJD: «vous refusez l'apprentissage des langues pour nos fils alors que vous vous permettez d'envoyer vos enfants dans des écoles à l'étranger».