Les sorties tonitruantes et non mesurées de Benkirane se suivent et se ressemblent. Avec toujours ce point commun : se mettre tout le monde à dos . Partis politiques, députés, associations civiles, médecins étudiants, nul n’échappe aux sarcasmes du chef de gouvernement.
Pis encore, Benkirane fait dans le mélange des genres : chez lui, il est difficile de distinguer entre le sérieux et l’humour. Comme, lorsque, en pleine séance des questions orales au sein de l’hémicycle, il s’adresse à une députée la critiquant avec des paroles hors propos, qui ont fait le tour du Web.
Aujourd’hui, ce sont les militants amazighs dont il s’est attiré les foudres. Sa phrase : «De combien vit le Soussi?» leur est restée en travers de la gorge. Et ils l’ont fait savoir.
A quand Benky fera-t-il sien ce dicton «Il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler »?