«Non, mon père n’a jamais voulu créer une république séparée du Maroc», précise la fille cadette du héros de la guerre du Rif, Aïcha el Khattabi, en réponse à ceux qui veulent aujourd’hui «salir la mémoire de mon père». «Mon père savait que la France avait des visées sur cette région, alors tout juste libérée des mains du colon espagnol, battu lors de la bataille d’Anoual».
«Si mon père a créé cette république, ce n’est pas pour la séparer du Maroc, mais pour qu’elle ne soit pas rattachée à la France, qui se trouvait alors au centre du Maroc», clarifie-t-elle encore, dans ce documentaire en cours de réalisation sur le rôle du Maroc dans la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, et dont une séquence (voir vidéo ci-haut) a été aimablement confiée à le360 par son auteur, le réalisateur belgo-marocain, Hassan El Bouharrouti, en réaction à la manif’ organisée samedi dernier (26 octobre) à Paris par des activistes séparatistes rifains, qui ont arboré les portraits de feu Abdelkrim El Khattabi dans une tentative minable d’instrumentaliser sa mémoire à des fins crassement séparatistes.
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«Jamais mon père n’avait envisagé la séparation du Rif du Maroc», insiste Aïcha El Khattabi. «Le Rif était certes marginalisé, mais beaucoup de choses sont en train de s’arranger», assure-t-elle, soulignant les efforts personnels que le Roi Mohammed VI n'a eu de cesse de déployer pour répondre aux attentes socio-économiques de la population de cette région chère au royaume.
Vous avez bien lu: des attentes socio-économiques que des traîtres à la Nation, minoritaires, de surcroît au service de sombres agendas anti-marocains, tentent misérablement d’instrumentaliser à des fins désespérées de séparatisme.
Décryptons: en faisant dévier des revendications populaires, somme toute légitimes, de leur dimension purement socio-économique, les chantres décérébrés du séparatisme sont en train de nuire à la population même de cette région.