Vidéo. Ce que pense Benkirane du «travesti de Fès»

DR

Lors de l’ouverture du Conseil de gouvernement, ce jeudi 2 juillet, Abdelilah Benkirane a abordé l’agression dont a été victime le «travesti de Fès». Pour le Chef de gouvernement, «nul n’a le droit de s’ériger en justicier et de se substituer à la justice».

Le 02/07/2015 à 17h46

Abdelilah Benkirane a exprimé, ce jeudi, devant le Conseil de gouvernement la fermeté et la détermination des autorités de sévir «contre toute acte de personne ou de groupes de personnes se substituant à la justice», après les incidents de Fès.

Le Chef de gouvernement s'est arrêté sur des "dérapages" commis par des personnes qui se sont permis de faire justice elles-mêmes en agressant d'autres citoyens pour la simple raison que ces derniers diffèrent sur des questions de moeurs.

«Les autorités n'ont pas besoin d'associés pour faire respecter la loi et l'ordre. Il n’est pas admis que les lois soient violées. Il y aura une mobilisation contre ce problème», a déclaré, pour sa part, Mustapha El Khalfi, citant Abdelilah Benkirane.

Mercredi, les ministères de l'Intérieur et de la Justice avaient publié un communiqué commun mettant en garde contre «tout acte ou toute action en vue de se substituer à la justice ou aux forces de l'ordre». Les deux Départements ont réagi au grave incident de Fès où un homosexuel avait failli être lynché lundi par une foule déchaînée sur l'une des principales avenues de la capitale spirituelle. Cette agression avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 02/07/2015 à 17h46