Seulement voilà, l'opposition a tempéré, lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale de l'Exécutif, cette euphorie en affirmant que beaucoup de choses restent à réaliser en faveur du vécu de la société. "Légiférer des lois c'est bien, mais la mise en oeuvre des textes reste un handicap pour le développement et la croissance du pays", ont objecté les députés Istiqlalien Ahmed Toumi et PAMiste Hayat Boufrachen.
"C'est un discours nihiliste", a affirmé le chef du gouvernement, en guise de réponse à ses détracteurs. "Nous avons progressé à plusieurs niveaux, dans les classements internationaux concernant les autorisations de construction de bâtiments (16ème mondial), la connection de l'électricité au profit des entreprises (34ème mondial), le système de plafonnement et de quotas pour les impôts, la douane pour l'export et l'import (58ème mondial) et enfin le e-tribunal (digitalisation de la justice, 60ème rang mondial).