"Nous dialoguons actuellement avec les cliniques privées pour trouver une solution à ce problème", affirme Anas Doukkali, interrogé par Le360, au lendemain de la décision de rejeter les prises en charge de la CNOPS concernant les accouchements.
Le ministère étudie en ce moment "la possibilité de relever les prises en charge" pour certaines prestations tout "en maintenant à leur niveau actuel la couverture de certaines prestations médicales et chirurgicales", nous assure le ministre, issu du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS).
Les cliniques privées sont actuellement très critiquées pour les gains qu'elles engrangent, au détriment du service public qu'elles sont censées fournir.
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Le refus des prises en charges de la CNOPS est, de fait, une riposte à la nouvelle procédure imposée par la Caisse de prévoyance sociale, qui gère les prestations de l'assurance maladie des fonctionnaires.
Selon la CNOPS, tout accouchement par césarienne devra désormais être accompagné d’"un rapport médical justifiant le recours à cet acte médical".
A défaut, le paiement se fera sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse.
L’entrée en vigueur de cette procédure est prévue dès le 1er mai.
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Pour Le360, Anas Doukkali évoque également la grève que mènent actuellement les étudiants en médecine, affirmant qu'il ne cédera pas sur le volet des médecins résidents, ou ce qu'on appelle communément la formation des médecins spécialistes.
"Ce cycle doit rester ouvert à tous les médecins issus du public et du privé, nous ne céderons pas sur ce point", a-t-il fermement lancé.