Lors de ce forum organisé par l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), les intervenants, dont Mohamed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégiques, ont insisté sur la responsabilité de l'Algérie dans ce conflit. Ils ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre en compte, dans sa résolution prévue vers fin avril, les violations qui visent à «changer le statut historique et juridique» de la zone tampon et de la région.
L'option militaire que peut prendre le Maroc, ont-ils affirmé, est envisageable pour mettre fin à ces provocations. «La résolution du conseil de l'ONU prévue prochainement va - espère-t-on- prendre en considération tout ce que le Maroc a avancé comme preuves au sujet des violations graves que continuent à commettre les adversaires dans cette zone tampon».
La résolution devra aussi intégrer la position de l'Algérie, pays qui freine le processus politique. Selon cet expert, la zone tampon ne représente en aucune manière une frontière. Le mécanisme mis en place a juste mis à la disposition de l'ONU une zone qui va du du mur de défense à la frontière internationale avec l'Algérie. «Cette zone, selon Benhamou, ne représente aucunement un territoire libéré». Zone tampon donc. Ni plus ni moins.
Ont participé à l'animation de ce forum, Miloud Loukili, professeur en droit international, Abdelhak Touhami, professeur à l'Institut national de statistique et d'économie appliquée (INSEA) et Mohamed Tajeddine Housseini, professeur des relations internationales.