En conclave jusqu'à dimanche 25 novembre, les congressistes doivent élire leurs instances. Quant à la question de savoir si Noubir Amaoui va ou non rempiler à la tête de la confédération, les militants évitent d'aborder ce sujet, pourtant brûlant.
"C'est une étape pour procéder, notamment, à une évaluation des quatre dernières années, pour penser aussi à l'avenir et mettre au point des plans d'action. Il s'agit aussi de faire une remise en cause de notre action syndicale", a affirmé Touria Lahrech, membre du comité exécutif de la centrale syndicale.
Quant à la question liée au poste de secrétaire général, qui tient en haleine tout le monde, la responsable syndicale affirme que "pour le moment, aucune candidature n'a été déposée". Et d'ajouter que la CDT regorge de cadres compétents à même d'assumer ce poste de responsabilité.
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Pour Allal Belarbi, ce 6e congrès de la CDT intervient dans un contexte "très complexe". "Le monde, a-t-il dit, connait de grandes transformations qui marquent la prise de conscience des défis et des enjeux de la planète. Sur le plan national, nous devons aussi accompagner les changements qui affectent notre pays et militer pour la consolidation de nos acquis ainsi que la défense de la classe laborieuse".
Annoncé comme le possible futur successeur de Noubir Amaoui à la tête de la CDT, Abdelkader Zayer évoque les enjeux qui attendent la nouvelle direction. "Nous sommes appelés dans insuffler du sang neuf à la confédération, en nous basant sur le travail accompli durant les années passées", préconise-t-il...