Vidéo. Congrès du RNI: le point avec Anis Birou, membre de la direction

Le360

Le Congrès national extraordinaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) a été tenu ce week-end par vidéoconférence, une première dans le paysage politique. La plus importante décision: prolonger le mandat du président ainsi que celui des autres instances du parti.

Le 10/11/2020 à 13h21

Ce mandat a été prolongé d'une durée de six mois allant au-delà des prochaines élections de 2021. Anis Birou, membre du Bureau politique, a expliqué, dans un entretien avec Le360, le sens de cette prolongation des mandats qui s'étale jusqu'en 2022. 

Cette mesure concerne aussi les autres membres des différentes structures dirigeantes du parti, à savoir le Conseil national, les sections régionales, les mouvements de la jeunesse et des femmes, ainsi que les autres organisations parallèles. 

"Nous voulons mener nos missions et nos responsabilités dans ce contexte particulier afin que toute l'équipe soit à la hauteur des objectifs et des ambition de notre formation", a expliqué l'ancien ministre chargé des MRE.

Le congrès extraordinaire, qui s'est déroulé avec la participation de 2.400 membres, a été l'occasion, a-t-il affirmé, "d'évoquer le bilan des actions depuis octobre 2016, date du dernier congrès et de l'élection de Aziz Akhannouch, ainsi que d'établir la feuille de route pour l’avenir".

Selon lui, les réalisations ont été "fortement positives". Quant aux projections, Anis Birou a indiqué que le congrès a décidé de créer une commission dédiée aux provinces sahariennes ainsi qu'une Académie de formation des élites du parti. Interrogé sur les préparatifs pour les élections de 2021, le dirigeant du RNI a salué "la neutralité" du ministère de l’Intérieur.

Selon Anis Birou, "presque toutes les propositions des partis politiques, adressées à Abdelouafi Laftit, en rapport avec les élections de 2021, ont été acceptées par l'Intérieur".

"Il a été convenu avec ce dernier que les élections regrouperaient trois scrutins à la fois le même jour, que les échéances se tiennent en milieu de semaine et non plus un vendredi, et l’idée des listes des jeunes a été retenue", a-t-il confirmé.

Dans les milieux politiques à Rabat, on évoque aussi la possibilité que les élections de 2021 se tiennent en novembre, plutôt qu'en septembre, comme Le360 a pu l'annoncer hier, au conditionnel. 

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 10/11/2020 à 13h21