A l'issue de leur rencontre tenue sous l'égide du Maroc, des Etats-Unis ainsi que de l'ONU, les deux délégations ont appelé la communauté internationale à soutenir les élections législatives et présidentielles prévues en principe le 24 décembre en Libye.
Les deux délégations issues des camps rivaux de Salah Aguila, président du Parlement de Tobrouk proche du général Haftar et de Khaled Mechri, président du Haut Conseil de l'Etat (proche de l'Exécutif), ont évoqué les dispositions qui devraient être contenues dans le projet des lois électorales.
Il semble, selon des informations ayant circulé dans les coulisses de la rencontre, que les deux camps rivaux ne sont pas parvenus à se mettre d'accord principalement sur les conditions d'éligibilité d'une candidature pour la présidence de la Libye.
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Le Maroc, à travers son ministère des Affaires étrangères, a invité les deux camps parlementaires à se rencontrer à Rabat, dans le cadre de la formule dite 13+13, un système qui a ponctué les différentes réunions de consultation tenues entre les deux parties et ce, depuis les accords de paix de Skhirat, de décembre 2015.
Vendredi, à l'ouverture des travaux, l'ambassadeur américain en Libye, Richard Norland avait invité les deux parties à redoubler d'efforts pour que les élections en Libye se tiennent à leur date initiale, c'est-à-dire le 24 décembre.
Richard Norland a aussi affirmé que les représentants des deux parties du dialogue libyen s'attachent "à jeter les bases constitutionnelles qui permettront d'organiser ces élections dans les délais fixés".