Moins de 24 heures après le sit-in des employés de Centrale Danone, la décision du secrétariat général du parti de la justice et du développement est tombée comme un couperet. Le sort de Daoudi, qui n’avait pas assisté à cette réunion, était- pour ainsi dire- scellé.
«Après avoir examiné les répercussions de cette participation, il est apparu que Lahcen Daoudi ne devait pas être présent à ce sit-in», nous déclare le numéro deux du PJD, Slimane El Amrani. Et d'ajouter que le parti a considéré que cette participation était «contraire aux usages».
«C'est un comportement inapproprié puisque Daoudi est ministre et en sa qualité de ministre, il n'avait pas de place au sein de ce rassemblement», a poursuivi le secrétaire général adjoint du PJD.
Quelle serait alors la prochaine étape qui attend cette démission? Lahcen Daoudi doit la remettre officiellement dès jeudi au chef du gouvernement qui, à son tour, doit la soumettre à l'approbation du roi, suivant l'article 47 de la Constitution, qui stipule : «Le Chef du Gouvernement peut demander au Roi de mettre fin aux fonctions d’un ou de plusieurs membres du gouvernement du fait de leur démission individuelle ou collective».