"Le dialogue avec les différentes catégories de transporteurs au Maroc avance positivement, sauf avec les camionneurs dont le tonnage des véhicules varie entre 14 et 19 tonnes", a-t-il souligné, indiquant que le parc des transporteurs de camions de marchandises, du transport collectif dans le monde rural et du transport touristique (soit les autocars) s'élève à un total de 200.000 véhicules, dont 60% appartiennent à des sociétés privées.
La catégorie avec laquelle le dialogue piétine actuellement, se chiffre, selon Abdelkader Amara, à 35.000 camions de transport de marchandises ayant un tonnage individuel compris entre 14 et 19 tonnes.
"Je ne peux pas accorder, a martelé le ministre, une ligne de dépassement de ce tonnage à cette catégorie, car d'une part, je vais placer ces camions dans une phase d'insécurité routière et, d'autre part, j'empiéterai sur le règlement gérant les camions TIR et les semi-remorques dont le tonnage commence à partir de 19 tonnes".
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Abdelkader Amara a expliqué avoir proposé une solution aux transporteurs de la catégorie comprise entre 14 et 19 tonnes, à savoir le renouvellement de leur parc pour leur permettre de passer à la catégorie des camions dits «TIR» (Pour Transit International Routier), soit au-delà de 19 tonnes par camion.
"Le ministère, a précisé Abdelkader Amara, a décidé de prendre en charge financièrement 40% de ce basculement".
Un camion de la catégorie TIR, à l’état neuf, coûte environ 800.000 dirhams dont 40% seraient, en conséquence, pris en charge par l'Etat.
En somme, la paix sociale s'achètera à un certain coût.
