Plusieurs dizaines de Marocains, affiliés à des collectifs associatifs en Espagne, ont manifesté ce mercredi 5 mai en début d’après-midi devant le siège du ministère de la Justice.
Armés de drapeaux marocains et de pancartes, les manifestants exprimaient ainsi leur solidarité avec les victimes de Brahim Ghali, marocaines, sahraouies et espagnoles. Cette manifestation est aussi un cri contre l’impunité, certains milieux, dont des responsables gouvernementaux, tentant de blanchir le chef des séparatistes de graves crimes qu’il a commis lors de sa longue et funeste carrière de tortionnaire-assassin-violeur.
Brahim Ghali, pour rappel, a été identifié, mardi 4 mai, par la police sur ordre du juge d’instruction Santiago Pedraz Gomez.
"Il a seulement été demandé à la police de le localiser et de vérifier s'il était en Espagne", a expliqué le porte-parole de l’Audience nationale, sans être en mesure d'expliquer les causes de cette identification. Une déclaration qui rajoute au flou entretenu par les autorités espagnoles autour du sort qui sera réservé à Brahim Ghali.
