Les intervenants à ce colloque organisé par "Afrika contact" croyaient avoir libre cours pour relayer leur discours pro-séparatiste comme bon leur semble. Des Marocains résidant au Danemark ont en effet été interdits d'accès au Borups School, où ce colloque s'est tenu ce mercredi matin. Or, mal leur en a pris de découvrir que parmi l'audience triée sur le volet, il pouvait se trouver un acteur associatif marocain actif dans ce pays nordique, en l'occurence le président du Forum dano-marocain, Ahmed Sghir (voir vidéo ci-dessous).
Contacté ce matin par Le360, le président du Forum dano-marocain a d'abord indiqué avoir accédé au Borups School parmi les jeunes de partis politiques danois invités en grand nombre à ce colloque. Ahmed Sghir a réussi à prendre la parole pour démasquer les discours des intervenants, dont la séparatiste Aminatou Haïdar, l'ancien commandant danois de la Minurso, le général à la retraite Kurt Mosgaard, devenu VRP de la revendication algéro-séparatiste pour l'extension du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l'homme, le député danois Kristian Jul...
Kristian Jul, pour ceux qui l'ignorent, est "l'avocat" de la thèse séparatiste au Parlement danois. Selon Ahmed Sghir, ce député gauchiste (Guche) cherche à créer un groupe parlementaire pour faire passer une proposition de loi reconnaissant la "RASD", de la même manière que l'a fait le parti social-démocrate sudéois en 2012 lorsqu'il était dans l'opposition.
Après le revirement du parti social-démocrate suédois, qui a renoncé à ce projet de reconnaissance du Polisario, suite à une forte pression exercée par la partie marocaine, le Polisario veut désormais refaire le même coup au Danemark, en ralliant, outre des ONG droit-de-l'hommiste, des acteurs politiques d'obédience gauchiste.
Un projet auquel des ONG dano-marocaines s'opposent de toutes leurs forces, à travers une mobilisation de tous les Marocains résidant au Danemark, comme cela a été le cas ce mercredi matin devant la Borups School, QG de l'ONG pro-séparatiste "Afrika contact".
A cet effet, plusieurs d'entre eux ont répondu favorablement au mot d'ordre du sit-in organisé devant la Borups school pour dénoncer la mascarade d'Aminatou Haïdar, qui a repris comme à l'accoutumée le disque usé des "violations des droits de l'Homme au Sahara" pour induire en erreur l'opinion publique danoise.
Bien sûr, la soi-disant "héroïne" de "l'Intifada sahraouie"(2005) n'a touché aucun mot au sujet des violations, celles-là vraies, qui ont cours dans le mouroir de Tindouf. Pas plus, comme l'a si bien souligné Ahmed Sgir dans son intervention à ce colloque, cet envoi d'enfants de Tindouf à Cuba pour être "formés à tuer"! Une pratique répréhensible condamnée par l'ONU et punie par la loi internationale, mais que messieurs les experts en droit invités à ce colloque n'ont pas l'honnêteté de dénoncer.