Abdelkrim Mehdi, membre du Conseil d’administration de la CGEM depuis 2011, brigue un second mandat à la Chambre des conseillers, après celui de 2015-2021, au cours duquel il a été vice-président de la commission des finances, président de la commission évaluation des politiques publiques et membre de la commission des collectivités territoriales.
Cet expert-comptable, qui est actuellement vice-président de la commission dynamique régionale et PPP de la CGEM, se présente dans la région administrative de Rabat-Salé-Kénitra, relevant de la circonscription Nord, en binôme avec Bouthayna Iraqui Houssaïni, présidente de Locamed, société spécialisée dans la distribution de matériel médical.
Abdelkrim Mehdi évoque deux raisons essentielles ayant motivées sa candidature: «c’est, premièrement, un engagement par rapport aux électeurs et au collège électoral de la circonscription Nord qui me font confiance et me soutiennent. Deuxièmement, il s’agit de capitaliser sur l’expérience du premier mandat, au cours duquel j’ai eu la chance de participer à plusieurs réalisations». Il cite à cet égard les réformes de la Caisse de compensation et de la retraite, ainsi que les lois sur l’enseignement, la fiscalité, les Centre régionaux d’investissement (CRI) ou encore le partenariats public-privé (PPP).
A en croire Abdelkrim Mehdi, la liste qu’il mène avec Bouthayna Iraqui Houssaïni se démarque de celles de ses concurrents par trois caractéristiques majeures: une expertise avérée et une connaissance profonde du monde des entreprises, un militantisme de longue date au sein de la CGEM, ainsi qu’une nouvelle méthodologie de travail. Sur ce dernier point, le candidat explique qu’il s’agit de créer une interaction entre le parlementaire et les territoires qui l’ont élu.
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Interrogé sur les priorités du futur groupe parlementaire de la CGEM à la Chambre des conseillers, Abdelkrim Mehdi met en avant le rôle de «porte-parole du secteur privé, de la petite et moyenne entreprise, par rapport à des problématiques standard, à savoir le financement, la fiscalité et le foncier».
Le groupe parlementaire de la CGEM, poursuit-il, devra également être une «force de proposition», pour les projets structurants comme le nouveau modèle de développement, la régionalisation, les PPP, l’intégration de l’informel, la formation continue, le droit de grève et la flexibilité du travail.
Il est à noter que 2 sièges sont à pourvoir dans la circonscription Nord, dont le collège électoral est composé de 140 membres. Parmi les 4 régions administratives que compte cette circonscription, trois ont présenté des candidatures. Le binôme Mehdi-Iraqui Houssaïni (région administrative Rabat-Salé-Kénitra) est en compétition avec les listes conduites par Chaibia Balbzioui Alaoui (région Tanger-Tétouan-Al Hoceima) et par Mohamed Amouri (région Fès-Meknès).