"Il existe plusieurs entraves à la mobilité en matière de transport, en dépit des progrès réalisés dans les modes de transports comme LGV/TGV Maroc, tramways et les véhicules électriques, cependant l'offre reste peu accessible par rapport à la population aussi bien dans les zones urbaines denses", a affirmé le président du CESE, regrettant que "cette inaccessibilité touche les femmes, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap".
Cette inadéquation en matière de mobilité affecte la promotion de l'emploi: "à Casablanca, par exemple, 62% de la population se déplace à pied et non pas par des moyens de locomotion, le reste utilisant (40%) les bus, le tramway et les voitures", a indiqué Ahmed Réda Chami.
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Intitulé "la mobilité durable: vers des moyens de transport durables et accessible", l'avis du CESE a examiné les moyens "de développer une mobilité durable au Maroc visant le bien-être de la population, grâce à l’amélioration de l’exercice des libertés, du droit d’accès aux services sociaux de base et à l’emploi", et ce via des "transports de qualité, davantage accessibles et plus respectueux de l’environnement".
Les personnes en situation de handicap sont les plus exposés aux problèmes de la mobilité, selon le rapport, qui préconise un total de huit recommandations.
Celles-ci insistent notamment sur "l'intégration des besoins en mobilité durable (accès à l’emploi, à l’habitat et aux services publics…) aux exigences urbanistiques et l'amélioration de l’accessibilité pour tous les citoyennes et citoyens à des moyens de transport en commun durables et le développement des infrastructures rurales durables". La réforme du code de la route est également préconisée dans le cadre du projet d'amélioration de la mobilité.