Dans une interview avec Le360, la secrétaire d'Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi a expliqué que l'Etat accordait "un intérêt" à ce grand projet.
La responsable gouvernementale a également demandé aux riverains, qui souffrent des dégâts environnementaux causés par l'actuelle décharge anarchique de Mediouna, de patienter, car il s'agit là d'un investissement lourd auquel devront participer de nombreux départements gouvernementaux: l'environnement, l'équipement, les finances, ainsi que les collectivités locales...
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Et la secrétaire d'Etat d'annoncer que "le 24 décembre 2018, il a été procédé à l'ouverture des plis pour la réalisation d'une décharge provisoire avoisinant l'actuelle décharge de Mediouna alors que pour la faisabilité de la grande centrale, l'étape actuelle a consisté à recevoir les plis de l'appel d'offres. Nous avons reçu les offres de douze entreprises nationales et internationales".
Le grand Casablanca rejette annuellement quelques 1,5 millions de tonnes de déchets.
Nezha El Ouafi a par ailleurs évoqué le bilan "positif" de la COP24 qui s'est déroulée entre les 3 et 14 décembre derniers à Katowice en Pologne.
"Le réchauffement de la terre constitue une grave menace qui peut entrainer des impacts négatifs sur l'environnement et l'humanité, a mis en garde la secrétaire d'Etat, qui appelle les pays les plus riches à contribuer à une diminution de 1,5° degré de la température d'ici 2021.
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"Il y a le risque de la montée des eaux de mer et des villes peuvent disparaitre y compris certaines villes située au Maroc", a-t-elle conclu.
Lors du conseil de gouvernement de ce jeudi 27 décembre, Nezha El Ouafi a présenté un rapport sur la participation du Maroc à la COP24 de Katowice, dont les conclusions ont abouti à la mise en oeuvre des recommandations de la COP21 de Paris et la COP22 de Marrakech.