Erwan Borhan Davoux, candidat du parti Les Républicains à la 9e circonscription des Français de l’Etranger aux législatives 2017, prône une politique de proximité. ll est actuellement en tournée au Maroc pour présenter son programme aux médias.
Le 25 mai, il avait rendez-vous avec des représentants de la presse marocaine pour dévoiler son programme, juste avant les dates (4 et 18 juin) où les Français du Maroc se rendront aux urnes pour choisir celui ou celle qui va les représenter à l’Assemblée nationale.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française, la 9e circonscription des Français de l’étranger a beaucoup fait parler d’elle. Cette circonscription représente la région du Maghreb et de l’Afrique et comprend 16 pays. «Je suis investi par ma famille politique, Les Républicains, mais je tiens à signaler que ma ligne politique est celle d’Alain Juppé», précise Erwan Davoux.
C’est ainsi qu’Erwan Davoux donne le ton avant même de présenter les grandes lignes de son programme. Une façon d’expliquer que sa vision est gaulliste et chiraquienne et qu’elle rompt avec le droitisme même si son parti se revendique de droite. «Je ne transigerais pas sur mes valeurs», déclare t-il avant d’ajouter: «je ne donne pas un chèque en blanc au président Macron mais je ne suis pas en opposition avec lui en sachant qu’il a besoin du soutien d’une quarantaine de Républicains».
Concernant la polémique autour de l’investiture de Leila Aïchi par la République En Marche à la neuvième circonscription des Français de l’étranger, Erwan Davoux déclare à le360 qu'il y a eu un grand cafouillage. «Aujourd’hui, aucun candidat n’a été investi par la République En Marche dans cette circonscription, selon la communication officielle du parti, mais étant donné qu’Emmanuel Macron a eu un très bon score dans cette région, plusieurs membres se revendiquent candidats… », souligne ce politicien, né en Tunisie où il a grandi.
En résumé, la "République En marche", après avoir annulé l’investiture de Leila Aïchi pour ses positions pro-polisario, n’a pas de toujours pas de candidat dans cette circonscription. Erwan Davoux précise qu’en ce qui le concerne, sa position sur le dossier du Sahara s’aligne sur celle de la diplomatie française dans le respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Dans les grandes lignes de son programme pour le Maroc, on retrouve 15 propositions phares. Parmi elle, la baisse urgente des frais de scolarité dans les établissements français au Maroc. Cette situation impose, selon lui, une refonte de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (Aefe).
Autre proposition phare toujours en relation avec l’enseignement: «veiller à ce que toutes les familles éligibles aux bourses scolaires en soient effectivement récipiendaires même si les crédits publics sont insuffisants». Dans son programme, Erwan Davoux donne beaucoup d’importance à la fiscalité et demande la révision du Code général des impôts et les conventions qui lient la France et des Etats étrangers, notamment sur la question du paiement des retraites constituées à l’étranger.
Aussi, pour éviter aux Français de l’étranger de payer encore plus d’impôts dans leur pays d’origine, le candidat souhaiterait également que la résidence en France du citoyen français soit définie comme une résidence principale et non comme une résidence secondaire.
