Évoquant la réforme de l'enseignement, le chef du gouvernement a souligné l'importance de ce chantier crucial, dont les contours se dessineront à travers la loi-cadre qui doit être adoptée après la rentrée parlementaire, en octobre prochain.
S'agissant de l'utilisation de quelques termes de la darija dans les manuels scolaires, tels "baghrir" et "briouates", Saâd-Eddine El Othmani estime que la réforme de l'enseignement est bien plus importante que cette polémique. "Il ne faut pas oublier que l'arabe et l'amazigh sont les deux seules langues officielles du Maroc", relève-t-il. "Le mot balgha (babouche) n'existe pas dans l'arabe classique et c'est pour cette raison que l'expert pédagogue a jugé bon d'utiliser ce mot pour mieux désigner à un enfant ce genre de souliers".
En ce qui concerne le dialogue social, El Othmani indique que sa reprise est attendue "dans les prochains jours". "Nous avons commencé avec la CGEM et nous allons poursuivre avec les syndicats, en espérant avancer sur ce terrain", a-t-il souligné.
Quant à l'allégation selon laquelle le PPS et le PJD se partagent à eux seuls le "gâteau" des nominations aux hautes fonctions, le chef du gouvernement balaie d'un revers de main cette accusation. "Il n'y a ni avantages ni favoritisme. Les nominations de responsables se font conformément aux lois et sur la base du mérite", a-t-il précisé.