L'Exécutif se veut rassurant. Lors de sa réunion hebdomadaire, ce jeudi 4 janvier, le gouvernement a affirmé qu'il ne renoncerait pas à la gratuité de l'enseignement. C'est du moins l'engagement général qui en est ressorti de l'examen du projet de loi-cadre, relatif à la vision stratégique de la réforme de l'enseignement d'ici 2030, par l'équipe d' El Othmani.
Cela étant, il y aura bien revalorisation des frais d'inscription. Cette mesure concernera uniquement les familles n'étant pas dans le besoin et pouvant donc supporter des charges supplémentaires. Encore faut-il les déterminer. Pour l'heure, on sait seulement que cette hausse ne concernera pas le primaire et le collège.
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"Seules les familles riches et aisées seront mises à contribution au niveau des inscriptions, et ce dans le cadre d'un texte de loi qui sera adopté prochainement. Les familles démunies ne sont pas concernées par cet effort financier", a insisté le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, lors du traditionnel point de presse à l'issue du Conseil.
Autre mesure phare, et porteuse d'espoir cette fois, l'enseignement dans le préscolaire sera obligatoire. La loi-cadre sur le projet de réforme de l'Éducation sera transférée au prochain de Conseil des ministres, présidé par le roi Mohammed VI.