"L'option la plus crédible et la plus probable concerne la formation d'une coalition de la majorité composée, outre du RNI, du PAM, de l'Istiqlal, et probablement de l'USFP", a affirmé ce professeur de sciences politiques à l'Université Mohammed V de Rabat, dans une déclaration pour Le360.
Mais, a-t-il dit, "une majorité forte, homogène et restreinte composée du RNI, du PAM et de l'Istiqlal serait déjà idéale", car, selon le chercheur universitaire, "Aziz Akhannouch plaide pour un gouvernement ramasser et harmonieux".
Abbas El Ouardi n'a pas exclu non plus que l'USFP puisse "rejoindre l'opposition, un bloc nécessaire, selon lui, pour les actions des pouvoirs législatif et exécutif".
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D'autres analystes politiques ne partagent pas l'idée de voir l’USFP, en dehors de la coalition gouvernementale. Selon Abderrazak Laasiri, enseignant à Rabat "Aziz Akhannouch apprécie de travailler avec l'USFP".
Abbas El Ouardi a poursuivi sa déclaration pour Le360 en estimant que "l'ossature de la future coalition est en phase de réalisation via un deuxième round de consultations avec les grands vainqueurs des élections législatives". ّ
Au terme de la première manche des consultations achevée mercredi dernier, le chef du gouvernement désigné a indiqué que les premiers contours de sa coalition seront connus à partir de la semaine prochaine. Il faut signaler aussi que le PAM, l'Istiqlal et l'USFP tiennent à partir de vendredi et jusqu'à dimanche prochains des sessions de leur conseil national afin d'obtenir l'aval d'une participation au futur gouvernement.