«Ce gouvernement démontre depuis trois ans son incapacité à concrétiser sur le terrain le projet de régionalisation avancée. L'Exécutif n'a pas non plus réussi à répondre aux attentes des jeunes», a chargé le nouveau numéro un du PAM.
Hakim Benchemass a également tiré à boulets rouges sur le populisme et la partie qui le véhicule en faisant allusion au PJD. Dans sa feuille de route, il a fait la part belle à «l'islam politique» qu’il dit vouloir combattre. «Ce populisme a causé beaucoup de tort au Maroc», selon lui.
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Il a estimé, en outre, que son élection pour un mandat de deux ans (jusqu'au prochain congrès ordinaire du PAM fin 2020) était une «lourde responsabilité».
«A sa création, le PAM était porteur d'un message d'espoir», a-t-il rappelé, avant d'ajouter: «Nous voulons contribuer à la réalisation de divers chantiers».
Quant à ses principaux objectifs, Hakim Benchemass les résume ainsi: «responsabiliser les militants et les cadres du parti».
«Deuxièmement, a-t-il ajouté, nous sommes conscients des menaces qui visent les acquis réalisés par le peuple marocain. Une partie de ces menaces provient notamment de l'envahissement du populisme.»
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Pour leur part, Abdellatif Ouahbi, membre du Bureau politique du PAM, qui a été d'un grand soutien à Benchemass, et Mehdi Bensaid, jeune cadre du parti, ont salué le «climat démocratique» dans lequel s’est déroulée l’élection du nouveau secrétaire général du parti.
Selon Ouahbi, la session extraordinaire du Conseil national reste ouverte jusqu'à la nomination des membres du nouveau Bureau politique, dans un délai de deux mois. «Nous avons décidé que désormais l'élection des diverses instances du parti se fasse à travers les urnes et à bulletins secrets», a-t-il indiqué.