Au sujet des différents procès impliquant les détenus des évènements d'Al Hoceima, ainsi que ceux de Abdelali Hamieddine, dirigeant du PJD, et de Taoufik Bouachrine, patron de presse condamné à douze ans de prison ferme pour "viols" et "traite d'êtres humains", la nouvelle présidente du CNDH affirme que son organisme suivait de près ces dossiers, au sujet desquels elle élaborera des rapports après que la justice ait dit son dernier mot à la fin du processus judiciaire.
"Oui, il faut attendre que la justice se prononce définitivement pour que le CNDH exprime ses positions", déclare ainsi en substance Amina Bouayach, qui a été l'ancienne présidente de l'Organisation maroaine des droits humains (OMDH) et l'ex-ambassadrice du royaume en Suède.
Sur sa méthode de travail, la présidente a annoncé la création de plusieurs commissions internes, notamment dédiées aux droits de l'enfant et aux personnes en situation de handicap.
"J'ai demandé aux représentants du CNDH dans les 12 régions du Maroc une dynamisation de nos actions et la même demande concerne les provinces du Sud où nous veillerons au respect des droits de l'homme", a-t-elle lancé, avant de préciser que l'une de ses priorités sera accordée au règlement de l'épineuse question du mariage des mineures.
"Nous allons oeuvrer à mettre fin à ce problème qui n'honore pas notre pays", a-t-elle conclu.
Regardez.