Organiser les épreuves du baccalauréat représente une lourde responsabilité et le ministre de l'Education, qui affronte là son premier challenge depuis sa nomination le 22 janvier 2018 par le souverain, en est parfaitement conscient.
Dans une interview exclusive à le360, le responsable gouvernemental lance un appel aux parents et aux 400.000 candidats au baccalauréat, les sensibilisant au danger de la fraude.
«Le port du portable est strictement interdit et tout tricheur est passible de sévères sanctions», a-t-il averti.
«Le problème de la triche nous inquiète», a reconnu le ministre, exprimant par ailleurs sa détermination à entreprendre la réforme de l'enseignement à travers la mise en œuvre d'une loi organique qui sera soumise à un prochain Conseil des ministres. Cette loi va traduire dans les faits la réforme sur l'Education nationale, la formation professionnelle et la recherche scientifique.
Le ministre insiste sur l'importance de ce projet dont «le Maroc a tant besoin pour s'ancrer dans la modernité et le progrès».