Alors que la langue amazighe a été reconnue comme langue officielle du royaume, au même titre que l'arabe, par la Constitution de 2011, "le PJD est responsable des tergiversations et du retard dans la promotion de cette langue qui appartient à tous les Marocains", déclare Ahmed Boukous, sans avoir froid aux yeux.
Le recteur de l'Ircam étaye ses propos par les multiples obstacles qui se dressent devant l'enseignement et la promotion de cette langue.
Au sujet de la polémique autour du choix du tifinagh, l'alphabet amazigh, Ahmed Boukous se montre très ferme et affirme affirme que ce choix est "irréversible et indiscutable".
L'alphabet tifinagh, tel que formalisé par l'Ircam, se compose de trente-trois caractères.
"Toute personne peut apprendre à lire et à écrire l'amazigh au bout de deux ans grâce au tafinagh", affirme Ahmed Boukous, qui a tenu, par ailleurs, à rendre hommage au chanteur berbère Mohamed Rouicha, et à sa chanson "Inas Inas".