Le gouvernement a une offre à soumettre aux étudiants grévistes en médecine, mais il déplore l'absence d'un interlocuteur crédible capable de prendre des engagements et des décisions en leur nom. Lors d'une conférence de presse conjointe, les ministres de l'Education nationale et de la Santé, Saaïd Amzazi et Anas Doukkali, ont assuré mercredi 29 mai, qu’ils restaient ouverts au dialogue appelant la corporation des étudiants grévistes à reprendre les cours et à désigner "des interlocuteurs capables de négocier". "Il n'y aura pas d'année blanche, les étudiants qui ne passeront pas les examens, redoubleront l’année, tout simplement", a averti Saaïd Amzazi.
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Selon les deux membres du gouvernement, "14 des 16 revendications ont été résolues jusqu'à présent". "Il n'y a plus de raisons logiques pour que cette grève se poursuive", a affirmé de son côté Anas Doukkali avant de rappeler que deux questions restent en suspens: l'examen de spécialités de première année et la 6ème année des études de médecine dentaire que les étudiants voudraient voir disparaître.
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"Ces deux points n'ont pas un caractère d'urgence car les grévistes sont actuellement à leur 4ème année d'étude et que le problème, s'il y a problème, ne se posera que dans les deux ans à venir", a déclaré Saaïd Amzazi. Ces étudiants grévistes réclament que le concours de résidanat reste exclusivement réservé aux étudiants des facultés publiques, excluant les lauréats du privé et des facultés de l'étranger.
Il réclament aussi la suppression de la 6ème année de la faculté de médecine dentaire.
