Les deux principaux points de la réforme sont liés au nouveau régime fiscal et à la formation des futurs avocats.
"Le régime fiscal, le premier auquel seront soumis les avocats, a été mis en place par un cabinet international. Ce régime définit les devoirs et les obligations de tout un chacun", a affirmé Maître Omar Oudra, président de l'Association des barreaux du Maroc et un des principaux négociateurs auprès du ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader. "Nos avocats ne demandent qu'à payer leurs impôts, a-t-il dit, mais il faut aussi que leurs droits soient respectés".
Le second axe de la réforme concerne la formation des avocats à la recherche de leur premier emploi. Selon le projet de loi qui sera entériné dans les prochaines semaines, les candidats au métier d'avocat devront préalablement être titulaires d'une licence et subir un concours.
"Nous avons demandé au ministère de la Justice d'édifier des centres, soit à l'échelle nationale, soit au niveau des régions, ayant pour mission de former les futurs avocats", a martelé Me Omar Oudra.
Le projet de loi portant réforme du statut de l'avocat sera examiné en profondeur le 31 janvier 2021 à Casablanca, lors de la réunion du bureau de l'Association des barreaux ainsi que lors de l'assemblée générale élective des barreaux du Maroc.