Ces douze membres du bureau politique, qui soutiennent la contestation d'une grande partie des jeunes dits "démocrates", s'opposent à la gestion de Hakim Benchamas, le secrétaire général. Après le coup de force qui a porté Samir Koudar à la tête de la Commission préparatoire du prochain congrès, Hakim Benchamas a pris une série de mesures disciplinaires contre ce qu'il a appelé le mouvement de "la rebellion et de l'illégalité".
Ces mesures ont divisé le bureau politique dont douze parmi eux ont claqué la porte en s'identifiant comme les seuls à pouvoir gérer la suite du parti.
Avant cette crise profonde, le PAM devait tenir son congrès après l'été (début octobre).
"Nous avons décidé de tenir le congrès du PAM en juillet prochain car notre mouvement est soutenu par une majorité de militants", a déclaré, devant Le360, Abdellatif Ouahbi, un des douze opposants à la ligne de Hakim Benchamas.
"Ceux qui veulent nous suivre sont les bienvenus", a-t-il exhorté avant de charger le secrétaire général. "Comment voulez-vous que ce dernier fasse sortir le parti de la crise alors qu'il vient de limoger onze des douze coordinateurs régionaux du PAM?".