Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, en avait ras-le-bol des critiques du PJD quant à la neutralité des agents d’autorité lors de toutes les phases du déroulement de la campagne électorale.
Mohamed Hassad a critiqué cette propension du PJD à douter de la neutralité de l’Administration (rappelons que des agents d'autorité ont été carrément agressés physiquement par des sympathisants du PJD), quitte à remettre l’engagement pris au sommet de l’Etat pour des élections transparentes et une compétition honnête entre toutes les composantes du champ politique national.
C’est cet engagement qui a été exprimé par le souverain lors du dernier Conseil des ministres.
Mais le PJD n’en a cure. Adeptes de la «taqiya» et de la «madloumia», ses dirigeants prennent les devants à chaque fois pour crier au loup. Une étrange «anticipation» qui n’a pas lieu d’être de l’avis de tous les acteurs politiques.
C’est aussi dans ce sens que Mohamed Hassad a critiqué l’annonce anticipée des résultats obtenus par le PJD avant que cela ne soit fait de manière officielle, comme c’est de coutume.
Maintenant que les islamistes ont obtenu 125 sièges, selon des résultats toujours provisoires, vont-ils continuer à pleurnicher et à montrer du doigt Mohamed Hassad et ses hommes? Ou alors, on est en droit de poser la question de qui a «bourré» les urnes en faveur des islamistes.
