Plusieurs participants au Forum de Dakhla sur le développement socio-économique ont mis l'accent sur la nécessité d'accélérer les réformes au profit de la région, se félicitant que les investissements étatiques passent de 77 à 81 milliards de dirhams à l'horizon 2020. Hakim Benchemass, président de la Chambre des conseillers, organisatrice du forum, a, à cette occasion, rappelé à l'assistance l'engagement du gouvernement à exécuter l'ensemble du programme de développement. Ce plan concerne des infrastructures de tout genre: la zone industrielle, le commerce, les routes (notamment vers Dakar via Guergarat), le port, la pêche, l'agriculture, le tourisme, l'habitat, l'éducation.
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«Le taux de réalisation des projets, a affirmé Benchemass, atteindra vers la fin de 2018 près de 70%. A l'envoyé personnel de l'ONU, nous disons donc que le développement des provinces sahariennes est irréversible», a-t-il ajouté. Quant aux fausses informations véhiculées par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume sur les richesses locales, le président de la Chambre des conseillers les a balayées d'un revers de main. «Les feuilles de ces mensonges tombent une par une», a-t-il déclaré.
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De son côté, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sabbar, a insisté sur le fait qu'un modèle de développement économique doit englober les droits sociaux (emploi, santé, éducation et santé). Des jeunes et des délégués d'ONG locales ont demandé pour leur part une participation plus active et plus élargie de la société civile dans le règlement de certains problèmes comme le chômage, la précarité sociale et l'exclusion.
