Vidéo. L'affaire Maelainine domine l'ouverture du conseil national du PJD

Le360

Le 12/01/2019 à 16h15

VidéoL'affaire Amina Maelainine a phagocyté les travaux du Conseil national du PJD. Alors que Abdelilah Benkirane s'est exprimé sans détour sur l'affaire Amina Maelainine, Saâd Eddine El Othmani, lui, observe le mutisme. Quant à El Azami, il appelle à "l'oubli".

Le Conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD) a ouvert, ce samedi 12 janvier, sa session ordinaire largement dominée par les photos sans voile à Paris de la députée Amina Maelainine.

Sans citer nommément Amina Maelainine, le président du parlement du parti de la Lampe, Driss El Azami El Idrissi s'est vite saisi de cette affaire qui a fait et continue de faire les choux gras du microcosme médiatico-politique. 

Essayant de minimiser la portée de cette affaire, El Azami a déclaré : "L'erreur est humaine et les militants ne sont pas des anges", ajoutant que "l'erreur (dans cette affaire) ne peut être et en aucun cas de la responsabilité du parti".

Dans son allocution, Driss El Azami El Idrissi a tenté ce qui peut s'apparenter à une fuite en avant en conseillant aux militants de son parti : "Nous ne devons pas perdre notre temps avec cette affaire. Le meilleur comportement à ce sujet est de l'ignorer totalement".

Interrogé par le360, le secrétaire général du PJD, Saâd Eddine El Othmani, a évité de réagir sur l'affaire Amina Maelainine. 

Le Conseil national du PJD doit adopter, durant les deux jours de ses travaux, les rapports politique et financier du parti avant de procéder dimanche à l'admission de nouveaux membres au sein de cette instance. Le conseil doit en outre adopter le nouveau budget du PJD qui doit s'élever en 2019 à plus de 32 millions de dirhams.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Khalil Essalak
Le 12/01/2019 à 16h15