Pour le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, "l'utilisation par les agriculteurs de dizaines de milliers de bonbonnes de gaz pour faire fonctionner les moteurs des puits doit cesser. L'exécutif est déterminé à remplacer le gaz par l'énergie solaire".
Si l'Etat subventionne encore les bouteilles de butane, insiste le ministre, c'est afin d'aider les catégories les plus vulnérables de la société, et non dans le but de soutenir l'irrigation de milliers d'hectares.
Le coût est élevé: la caisse de compensation, annonce ainsi Lahcen Daoudi, dépense chaque année 17 milliards de dirhams.
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Le gouvernement, indique-t-il, étudie actuellement les moyens de la mise en place d’un projet de reconversion de l’utilisation des bonbonnes de gaz par des plaques photovoltaïques.
Une étude est actuellement en cours, et elle concerne notamment le volet financier dans le but d'aider les agriculteurs à se doter de l'énergie solaire pour irriguer leurs cultures.
Autre sujet qui relève également des prérogatives de Daoudi, celui des prix des carburants à la pompe. Le ministre a formé le vœu que l’actuelle tendance à la baisse puisse se poursuivre.
"J'espère que la baisse se poursuivra parce que le prix du baril de pétrole sur marché mondial connaît une baisse qui, sauf choc important, est appelée à se maintenir", a déclaré le ministre en indiquant qu'il se réunira le 26 novembre prochain avec les patrons des sept sociétés distributrices de gasoil et d'essence au Maroc.
Pour conclure, Lahcen Daoudi a tenu à dénoncer certains détracteurs qui "agissent sur les réseaux sociaux pour condamner la libéralisation des [prix des] hydrocarbures" actuellement menée par la coalition gouvernementale dirigée par le PJD.