Ce quotient a été adopté définitivement ce vendredi 12 mars 2021 par le Parlement suite au vote de la Chambre des conseillers.
"Nous allons introduire un recours en espérant que la Cour constitutionnelle invalide la disposition 84 de la loi organique relative à la Chambre des représentants. Nous jugeons ce quotient anti-démocratique", a affirmé, lors d'une conférence de presse, Mustapha Ibrahimi, président du groupe du PJD à la Chambre des représentants.
Mustapha Ibrahimi a animé cette conférence de presse en compagnie de son collègue Nabil Chikhi, président du groupe islamiste au sein de la Chambre des conseillers. Tous les deux ont dénoncé ce qu'ils ont appelé le "front anti-PJD" formé au Parlement par des partis politiques de la majorité et ceux de l'opposition.
Ces derniers ont voté au sein des deux chambres en faveur du nouveau quotient électoral. Ibrahimi a particulièrement attaqué le PAM, qualifiant de "manoeuvres la position des parties de la majorité et de l'opposition qui visent à contrer l'avancée du PJD".
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Interrogé par Le360 sur le fait de savoir si le parti de la Lampe participera aux scrutins de 2021 si la Cour constitutionnelle devait valider le nouveau quotient, Mustapha Ibrahimi a fourni une réponse favorable, indiquant que les partis politiques se créent pour contribuer à la consolidation démocratique.
Il a assuré que le PJD sortira vainqueur de ces élections. "Le PJD est puissant, il sera en tête des prochaines élections", a conclu le chef du groupe du PJD avant d'indiquer que l'annulation du seuil électoral par cette même loi va "balkaniser la carte électorale" avec la présence d'un grand nombre de partis politiques au sein notamment des conseils communaux et régionaux.