C'est pour approfondir la réflexion sur les mécanismes électoraux que le Forum des femmes marocaines (Jossour), en partenariat avec la fondation allemande Friedrich Ebert, a réuni experts nationaux et internationaux pour débattre du "Mode de scrutin et de la participation politique des femmes".
La présidente de Jossour, Omayma Achour, a souligné que cette rencontre de réflexion a été animée notamment par des représentants de partis politiques et de syndicats ainsi que par des universitaires de tous horizons.
Ouafa Hajji, membre fondatrice de Jossour et coordinatrice du projet de la parité, a révélé que son association compte remettre en juin prochain un rapport au chef du gouvernement appelant à l'amendement des lois électorales pour permettre un scrutin plus favorable à la représentativité de la femme.
"Nous aspirons à un scrutin proportionnel qui permettrait une représentativité d'un taux de 60%/40% Hommes/Femmes", a exhorté Ouafa Hajji. Et d'ajouter que le mode de scrutin actuel reste à parfaire "afin d'influer sur l'effectivité des droits constitutionnels à l'égalité et à la parité entre les hommes et les femmes".
Elle a rappelé qu'en 2015, sur les 6.673 femmes élues sur un total de 31.503, seules 203 femmes ont été élues, sans quotas, dans les circonscriptions locales. En 2016, seules 10 femmes ont été élues sans le recours aux quotas.