En moins d'une heure, la ministre des Finances, qui donnait sa première prestation orale devant les élus de la nation depuis sa nomination, a communiqué les grandes lignes du projet de loi de finances 2022.
"C'est un projet qui vise un taux de croissance de 3,2% et qui s'inspire du contenu du nouveau modèle de développement", a confirmé la ministre dans une déclaration pour la presse. Le PLF 2022 est ambitieux, a-t-elle dit, car il prévoit, outre la relance de l'économie, des mesures en faveur du développement social, notamment dans les domaines de l’éducation et de la protection sociale.
Il est notamment question du lancement en 2022 de la deuxième phase de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire aux catégories vulnérables, bénéficiant actuellement du Ramed, à travers la mobilisation de 8,4 milliards de dirhams dans le cadre du budget de l’Etat. Il est également question de la création de 250.000 emplois directs en deux ans.
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Les députés de la majorité (RNI,PAM, Istiqlal) ont exprimé leur soutien à ce projet de Budget, alors que leur collègue du MP, Mohamed Ouzzine, a émis des observations négatives. "Au MP, nous sommes étonnés de voir que ce projet de loi est loin des promesses émises par le parti qui a promis presque des mirages, comme par exemple la création d'un million d'emploi et des financements magiques", a affirmé en substance le député et ancien ministre dans une déclaration pour Le360.
"Ce projet reste faible par rapport à la déclaration gouvernementale. Le MP qualifie ce qu'elle (la majorité) appelle programme gouvernementale, de déclaration (d'intentions) gouvernementale", a-t-il martelé.
Aziz Akhannouch n'a pas assisté à la présentation du PLF 2022 en raison de son déplacement en Arabie saoudite, où il a représenté le roi Mohammed VI au Sommet de l'initiative verte du Moyen Orient organisé à Riyad.