«Nos collègues de la MINURSO n’ont observé aucun mouvement d’éléments militaires dans la zone tampon». Le propos est du premier porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric, et a il a été tenu hier lundi lors du point de presse quotidien tenu au siège de l’organisation, à New-York. «L’ONU continue d’observer de près la situation. Et je vais en rester là», s’est-il contenté de dire, en réponse à la question d’une journaliste accréditée à l’ONU sur les griefs marocains au sujet des nouvelles incursions des éléments armés du front Polisario dans la zone censée être démilitarisée en vertu de l’accord de cessez-le-feu conclu le 6 novembre 1991.
Lire aussi : Incursions du Polisario dans la zone tampon: la lettre de Omar Hilale au Président du Conseil de sécurité
Pour rappel, le MAECI, Nasser Bourita, s’était réuni dimanche 1er avril avec les parlementaires et des chefs de partis politiques au sujet des «provocations du Polisario» et de «ses agissements dangereux dans les localités de Tifariti et Bir Lahlou», situées à l’est du dispositif de défense marocain.
Idem pour le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othman, qui a affirmé, hier lundi, lors d'une réunion avec les secrétaires généraux et premiers secrétaires des centrales syndicales ainsi que ceux des partis politiques non représentés au Parlement, que le Maroc «n'accepte pas et n'acceptera jamais le changement des données existantes sur le terrain dans la zone tampon, particulièrement la construction de certaines bâtisses». «Le roi Mohammed VI a fait part au secrétaire général des Nations unies de son rejet des provocations des séparatistes et va informer tous les dirigeants de pays amis des derniers développements que connaît la région», a-t-il annoncé.