L’audience du 23 janvier du procès en appel des accusés de l’affaire du camp de Gdeim Izik, a buté, pendant cinq heures, sur l'absence de Mohamed Ayoub, un prévenu poursuivi en liberté provisoire.
Ce dernier ne s'est pas présenté au tribunal lors de la reprise du procès ce lundi, au grand dam des avocats de la partie civile. Le collectif des avocats des familles des victimes dans ce dossier a demandé à la Cour de dissocier le dossier de Mohamed Ayoub de ceux des 23 autres condamnés en première instance -juridiction militaire- à différentes peines de prison dont la prison à perpétuité.
La Cour a accédé à cette demande et décidé cette dissociation. Mohamed Ayoub sera convoqué, séparément le 13 mars prochain.
Ce dernier a justifié son absence par son hospitalisation à Agadir.
Le procureur du roi et le collectif des avocats des familles des onze membres des forces de l'ordre, assassinés et mutilés en février 2010 à Gdeim Izik, ont formulé la requête de la dissociation du dossier de Mohamed Ayoub en se basant sur l'article 452 du Code pénal qui stipule qu'en cas d'absence d'un prévenu, le procès devrait se poursuivre.
Les avocats marocains des accusés, dont deux mandatés par l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH), ont plaidé pour le rejet de la dissociation.