Faut-il réellement prendre au sérieux les menaces pétaradantes martelées, matin et soir!, par le front polisario, à l'encontre du Maroc? Le mouvement séparatiste, à la botte des généraux algériens, peut-il engager à nouveau ses milices, déjà en débandade, dans une nouvelle épreuve de "farce" avec les Forces armées royales? A-t-il d'ailleurs les moyens de mettre à exécution ses menaces strictement phonétiques contre l'une des plus grandes armées du monde?
Autant de questions qui surgissent, sur fond de rodomontades creuses ressassées actuellement par l'ancien chef de "l'armée sahraouie", actuel secrétaire général du front polisario, et relayées à grand roulement de tambours par les supports de propagande algéro-séparatiste.
Circulez, il n'y a rien à voir. Le disque est tellement usé qu'il n'est plus audible, y compris, et surtout, dans les camps de Lahmada. Les séquestrés savent pertinemment que ce retour au "langage de guerre" est destiné uniquement à la "consommation médiatique interne".
A l'approche du soi-disant "15e congrès du front polisario", il faut en effet s'attendre à ce que le front de paille, à sa tête le soldat Brahim Ghali, multiplie les effets d'annonce et de manche, pour s'assurer une survie d'ailleurs rendue improbable par les revers cuisants essuyés sur la scène diplomatique, et couronnés par les clarifications américaines décapantes, dernièrement apportées, par médias interposés, précisant que Washington s'oppose catégoriquement aux velléités indépendantistes du front polisario.
En ressortant de son attirail le lexique de guerre, le polisario se couvre une nouvelle fois de ridicule via-à-vis de séquestrés lassés des mensonges et du fait d'être encore et toujours en proie à l'incurie, à l'humiliation et aux intimidations que leur inflige une direction férocement prédatrice et liberticide.
Quant au retour à la guerre, claironné aujourd'hui sur les toits, cela ferait rire jusque les dromadaires de Lahmada! Le polisario (voir vidéo ci-dessus) peut-il obtenir aujourd'hui ce qu'il n'a eu durant les 16 ans d'hostilités (1975-1991), alors qu'il était soutenu par Cuba, l'Égypte, des pays d'Europe de l'Est, pour ne pas parler seulement de l'armée algérienne qui s'était aventurée aux côtés des milices séparatistes lors de la bataille d'Amgala, où elle avait essuyé une vraie "triha" (une raclée) qu'elle n'est toujours pas près d'oublier, tellement celle-ci fut cuisante. Pas moins de 109 soldats algériens, alors sous commandement d'Ahmed Gaïd Salah, actuel chef d'état-major de l'ANP, avaient en effet été capturés par les vaillantes Forces armées royales.
Quel sens pourraient aujourd'hui prendre ces menaces dans le contexte d'évolution des capacités dissuasives des Forces armées royales, qui a été dotée durant les vingt ans de règne de Mohammed VI, Chef suprême et chef d'état-major général des FAR, d'un arsenal capable de radier de la carte, en quelques heures seulement, les crickets de la soi-disant "armée sahraouie", pour ne parler que de celle-ci?
Sautillez toujours, vous nous intéressez!