"Il s'agit d'une importante rencontre où le PPS a invité Bayt El Hikma pour renforcer les positions sur cette question", a déclaré le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, n'écartant pas la possibilité de création d'un "front capable de défendre cette cause en exigeant la réforme des lois".
Benabdellah a indiqué à cette occasion que le PPS restait "ouvert au dialogue en se rangeant du côté de ceux qui militent pour la promotion des libertés individuelles".
Selon l'islamologue Abdelwahhab Al-Rafiki, alias Abou Hafs, la société s'est engagée dans un dialogue ouvert et franc en vue d'une "législation appropriée".
Il faut rappeler que l'association Bayt El Hikma a lancé récemment un appel pour "mobiliser les citoyens, les politiciens et personnalités morales pour l’abrogation des lois relatives au Code pénal qui contiennent des dispositions rétrogrades par rapport à la société marocaine".
L’organisation à but non lucratif estime que ces lois sont "incompatibles avec les acquis constitutionnels, législatifs et institutionnels de 2011 et représentent une atteinte grave aux libertés de la personne".