"Il s'agit d'un autre cycle de coordination avec les autorités marocaines pour débattre des prochaines étapes liées à la nomination de responsables à la tête des institutions libyennes dites de souveraineté, ainsi que des élections communales et législatives du 21 décembre 2021", a affirmé Salah Aguila dans une déclaration à la presse, après une audience avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.
Et d'ajouter que le processus politique avance suite à l'entrée en fonction d'un gouvernement d'union nationale. Selon lui, "Il reste maintenant la proclamation des résultats relatifs à la nomination des personnalités à des postes de souveraineté". Cette opération, a-t-il poursuivi, est toujours entre les mains "d'une commission issue du Haut Conseil d'Etat dont les travaux se déroulent sous le partenariat de l'ONU et la consultation du Maroc".
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A la question de savoir s'il compte rencontrer à Rabat son rival, Khaled Al-Michri, le président du Parlement de Tobrouk a répondu négativement. Pour assurer une réussite au processus politique en Libye, a souligné Salah Aguila, "il faut respecter les engagements et expulser les mercenaires du pays".
Il a par ailleurs exprimé sa profonde gratitude au Maroc "pour ses positions de soutien permanent au peuple libyen".
Quant au président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, il a réaffirmé l'appui du Maroc pour que la Libye retrouve "la paix et la stabilité à travers le dialogue inter-libyen". Il a rendu un hommage à son interlocuteur pour "les efforts qu'il mène en vue d'aboutir au règlement de la crise libyenne".
Il faut signaler que Khaled Al-Michri a pour sa part été reçu longuement par Nasser Bourita. Au siège du ministère des Affaires étrangères, les deux dirigeants libyens, reçus individuellement, n'ont fait aucune déclaration à la presse.