Les députés de la majorité et de l'opposition ont mis en relief le fait que les deux textes de lois ont été renforcés et enrichis grâce aux orientation du roi Mohammed VI, afin de permettre à la société d'évoluer dans un cadre approprié, moderne et sain.
Les deux projets de lois ont été adoptés en présence du ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun.
"La nouvelle loi relative à la lutte contre la corruption va donner plus d'attributions judiciaires à l'Instance nationale chargée de lutter contre ce fléau", a affirmé Amina Maelainine, dans une déclaration pour Le360.
Selon cette députée du PJD, "cette loi va lutter contre la corruption et la décadence morale via un organe qui n'aura plus un caractère consultatif, mais exécutif, puisqu'il aura les compétences de recourir à des actions judiciaires".
Pour le député du PPS Rachid Hamoumi, les deux projets de loi auront un impact positif sur la société. Il a aussi rappelé que le projet de loi n°46.19 permet dans son article 25 à l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) d'être soutenus dans ses actions par les enquêteurs de la Police Judiciaire.
Ceux-ci pourront désormais "faire partie des missions d'investigation de cette instance dans les entreprises et les institutions publiques, à l'exception des tribunaux et des structures des Forces armées royales".
Rachid Hamoumi a aussi salué le vote par les députés de la loi-cadre n°09.21, relative à la généralisation de la couverture sociale et médicale à l'ensemble de la population, à l’horizon 2025.
Quant à la députée du PAM (opposition) Hayet Bouffarrachene, elle a rendu un hommage appuyé au souverain pour l'intérêt qu'il accorde à la société.
"Il s'agit d'une loi en faveur des populations vulnérables en matière de la couverture médicale et sociale", c'est à dire en ce qui concerne les allocations familiales, celles après un chômage, ou les pensions de retraite.
"La société marocaine a franchi une importante étape", a-t-elle dit. Rappelons que cette loi a été définitivement approuvée par le Parlement, après son adoption par les deux Chambres du Parlement.