Même si les manifestants à Al Hoceima sont en majorité des hommes, des femmes prennent également part au mouvement. Dimanche 4 juin, après le ftour, au quartier Sidi Abed, elles ont dénoncé la corruption et la prévarication.
Pour Sylia Ziani, une des porte-voix féminines de la fronde, ce que les manifestants revendiquent est juste et légitime. «Nous voulons des hôpitaux, des facultés… Nous demandons aussi à ce que les détenus soient libérés». Et d’insister: «nous ne sommes pas des séparatistes. De nombreuses régions au Maroc partagent les maux dont nous souffrons. Il ne faut pas politiser nos revendications. Celles-ci sont strictement sociales».