Réunis mardi soir, 22 juin 2021, dans un hôtel de Salé, sous la présidence de Chakib Benmoussa, les chefs des partis politiques ont achevé les travaux de leur 2e séance -la 1er avait eu lieu la semaine dernière dans un grand palace de Hay Ryad-, sans parvenir à se mettre d'accord sur la formulation du pacte national.
Le pacte national est un mécanisme présenté comme l'un des deux piliers majeurs de la mise en œuvre de la feuille route du Maroc moderne.
Dans une déclaration la presse, le président de la CSMD a indiqué que" les partis politiques ont besoin d’un peu plus de temps et de réflexion pour aboutir à la rédaction du texte du pacte national".
Chakib Benmoussa a fermement démenti que "des divergences seraient apparues lors des discussions". Cet avis a été partagé par l'ensemble des participants.
La réunion a regroupé du côté de la majorité Slimane Omrani (PJD), Aziz Akhannouch (RNI), Mohand Laenser (MP), Driss Lachgar (USFP), Mohamed Sajid (UC) et du côté de l’opposition, Abdellatif Ouahbi (PAM), Nizar Baraka (Istiqlal) et Nabil Benabdellah (PPS).
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Ce pacte national doit être signé par les partis politiques, mais également par les syndicats, les ONG, ainsi que d'autres acteurs de la vie politique et économique du Royaume. Le CSMD, initié par le roi Mohammed VI, a procédé à environ deux ans de travaux pour l’élaboration de son rapport.
Ce plan vise à l'horizon 2035 à améliorer la situation économique et sociale du pays. Une commission de suivi du modèle de développement sera créée auprès du Souverain.