Cette réponse, émise lors de la séance des questions orales tenue ce lundi 6 décembre à la Chambre des représentants, n’a pas satisfait les députés de diverses tendances qui attendaient plus de soutien de la part d’un membre de l’Exécutif aux chauffeurs et aux transporteurs professionnels.
«Il existe des contacts (entre Rabat et Paris et les organisations professionnelles) pour tenter de trouver une solution à ce problème», s’est contenté de déclarer Mohamed Abdeljalil, sans pouvoir convaincre. Le ministre a ainsi raté sa première sortie au Parlement depuis qu’il est membre du gouvernement.
Mohamed Abdeljalil a néanmoins annoncé que des pourparlers ont abouti à la réduction de la durée d'obtention des rendez-vous dans les consulats français et de celle des réponses aux visas.
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Pour rappel, la décision des autorités françaises -qui a créé un tollé au Maroc- de réduire de 50% le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains a pénalisé de nombreuses catégories de nationaux, notamment les conducteurs des sociétés de transport international routier (TIR), auxquels les consulats français au Maroc opposent un refus net en les privant d’un outil indispensable pour l’exercice de leur profession, à savoir le visa.
Les justifications formulées par ces consulats ne tiennent pas la route, quand on sait que ce phénomène touche des conducteurs qui ont une ancienneté de plus de 5 ans dans leurs entreprises et qui ont déjà eu l’occasion d’obtenir le visa français à plusieurs reprises.