Pour ce chercheur universitaire, la sortie de Benkirane contre des membres de la coalition gouvernementale aura un impact certain sur l'homogénéité du gouvernement, en dépit des assurances formulées ce vendredi par le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani. «Les propos de Benkirane ont porté un préjudice moral aux membres du gouvernement», indique en effet Omar Cherkaoui.
«Le RNI a le droit de protester, mais pas au point de boycotter une institution érigée par la Constitution de 2011», a-t-il ajouté, indiquant que Benkirane «doit cesser de faire ces sorties intempestives». Mais, connaissant l’ancien chef du gouvernement et du PJD, l’universitaire émet des doutes quant à la retenue de ce dernier dans le futur.
Pour rappel, les six partis de la majorité se sont réunis, jeudi 8 février au soir, sous la présidence du chef du PJD, Saâd-Eddine El Othmani, dans une tentative de ressouder les rangs. Les six chefs de partis, dont Aziz Akhannouch, ont participé à cette rencontre.