Voilà une humiliation dont Mathew Russel Lee, patron du blog dénommé Innercity, (accrédité à l'ONU), se souviendrait peut-être toute sa vie. Il s'agit de celle qui lui a été infligée, vendredi 28 avril, juste après le vote de la résolution 2351 sur le Sahara, par l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale. Le journaliste en question, déjà "fêté" par le360 dans son édition du 14 mars dernier, voulait en effet "coincer" notre imperturbable diplomate sur la question du "non-retour de la Minurso à sa pleine fonctionnalité".
Il a été simplement carbonisé par notre ambassadeur. "Je voudrais d'abord vous donner quelques statistiques. Vous avez posé 225 questions en une seule année sur le Maroc. Vous avez également écrit 150 articles sur le Maroc... Libre à vous d'écrire ce que bon vous semble... Je ne me plains pas à ce sujet... Seulement, vous n'avez jamais posé de questions ni sur le Polisario ni sur l'Algérie, encore moins sur le Venezuela... Je souhaiterais simplement que chacun sache qui vous êtes réellement [et] pour qui vous roulez concernant cette question".
Certainement pas pour le Maroc, comme en atteste cet aveu fait par Mathew Russel Lee lui-même et rapporté, en son temps, par le360 sous ce titre: "Alger accusée de recruter des agents parmi des "journalistes" accrédités à l'ONU pour nuire au Maroc". Le journaliste controversé s'était en effet fendu d'un article sur son blog où il affirmait avoir été empêché de couvrir une réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara, au motif que "j'étais un agent algérien"!
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Une accusation que l'intéressé a réfutée catégoriquement arguant qu'il avait "critiqué le Polisario aussi". Il en voulait pour exemple et pour "preuve" le fait qu'il ait montré comment le front séparatiste était en perte de vitesse et "perdait des ambassades" à travers le monde entier. Par cette pseudo-réponse, l'intéressé ne croyait peut-être pas enfoncer une porte déjà ouverte! En fait, il cherchait à cacher sa compromission avec Alger derrière une vérité de La Palisse. Peine perdue. Notre ambassadeur n'a pas manqué de lui ôter le masque et d'épingler en public ses accointances avec le Polisario et surtout avec le sponsor officiel de ce dernier.
